covid et plongée doivent être pris au sérieux lors de la reprise de la plongée comme pour ces plongeurs au bord de l'eau.

Le nombre de plongées

De nombreux plongeurs s’interrogent sur le nombre nécessaire de plongées à faire chaque année. J’aime dire qu’il n’y a pas de meilleur moyen de se perfectionner en plongée sous-marine que de plonger, plonger et encore plonger. C’est en plongeant qu’on devient « plongeron » (ou quelque chose comme cela 😁)

La pratique de l’activité en milieu naturel semble être le meilleur exercice pour affiner sa technique de plongée sous-marine. Mais également pour acquérir une meilleure flottabilité et apprendre, par l’expérience et les erreurs, les bonnes pratiques.

Pourtant, force est de constater que le nombre de plongées n’est peut-être pas le point déterminant pour prendre du plaisir en plongée et acquérir de l’expérience.

En effet, il est loin le temps où la plongée était réservée à une élite sportive. La plongée de papa est depuis longtemps révolue. Aujourd’hui, les profils de plongeurs sont très variés et avec eux, la fréquence aussi évolue.

Mais alors, quel nombre de plongées les plongeurs font-ils par an ?

Lorsque l’on sonde les plongeurs et plongeuses on remarque globalement quatre fréquences de plongée :

1 Un petit nombre de plongées : les « touristes »

C’est le cas des plongeurs qui s’adonnent à la plongée uniquement lors de leurs vacances de préférence en eaux chaudes. Ceux-là sont bien décidés à prendre leur temps pour observer la vie sous-marine aux quatre coins du globe.

Ils se satisfont de plongée loisir, souvent peu profondes, souvent encadrées et se focalisent sur l’expérience et le bien-être qu’ils en retirent. J’ai déjà rencontré nombre de plongeurs vraiment très chouettes et plongeant avec aisance qui ne plongeaient que pendant leurs vacances et ne comptaient pas passer de niveaux de plongée supplémentaires. Ceux là se sentaient bien dans cette manière de fonctionner.

Selon un spécialiste de médecine hyperbare rencontré au colloque sur la prise en charge du plongeur accidenté, ils seraient une majorité à être dans ce profil avec une moyenne de 12 plongées par an.

2 Un nombre de plongées moyen « les habitués »

Ceux et celles qui plongent occasionnellement près de chez eux. Le plus souvent, ils évitent les eaux froides l’hiver sauf s’ils ont la chance d’habiter sous des climats favorables.
Ils plongent avec plaisir durant la belle saison et partent le plus souvent possible explorer différentes destinations.

Quelques endroits que ces plongeurs apprécient (vous y avez déjà été ?) :

Ce ne sont que des exemples car, bien sûr, on les retrouve un peu partout, au gré de leurs envies. Parfois même, ils plongent en étanche ou essayent la plongée en recycleur.

3 Un grand nombre de plongées « les acharnés »

Rien n’arrête ces plongeurs et plongeuses. A peine aperçoivent-ils un plan d’eau qu’ils se demandent s’il est possible d’y plonger. Ils s’adonnent à la plongée sous-marine toute l’année et sous toutes les latitudes : eaux chaudes, eaux froides, plongée sous glace, … nul n’arrive à entacher leur envie de s’immerger. Et les plongées se suivent dans les logbooks avec la plupart du temps beaucoup de variété également. Ils acquièrent de très nombreuses expériences.
De la même manière, ils aiment effectuer un parcours de formation sans interruption et enchainent les cursus sans oublier de réaliser de nombreuses plongées entre chaque modules.

C’est sûr, ils ont du être des poissons dans une vie antérieure ! C’est sur aussi, cette description vous fait au moins penser à l’un ou l’autre plongeur ou plongeuse de votre entourage. Ou à vous ? 

4 Pour les pros… « les pros » 😉

Cela fait longtemps qu’ils ne comptent plus le nombre de leurs plongées. Ceux là s’immergent quasi tous les jours de l’année. Ils ont fait le choix de faire se concilier leur passion pour la plongée avec leur job.
Ils ont parfois tout quitté pour réaliser leur rêve comme je l’explique ici.

Ceci dit, s’ils plongent à une cadence incroyable, certains d’entre eux évoluent toujours dans le même environnement. Parfois, ils ont donc une variété d’expériences en plongée plus réduite que certains autres plongeurs non professionnels.

Finalement, que vous soyez touriste, habitué, acharné ou pro, peu importe le nombre de plongées que vous effectuez pourvu qu’elles soient magnifiques. 

De mon côté, il m’arrive de ne pas avoir envie de plonger (si, si, ça m’arrive), alors je n’y vais pas. De même, si les conditions ne me plaisent pas, je reporte au lendemain ou à plus tard.

A mes yeux, l’essentiel en plongée est de se dire « J’ai envie, j’y vais » et non pas d’accumuler coûte que coûte le plus de plongées.

La plongée loisir ne doit souffrir aucune obligation et se pratiquer avec plaisir.

Etes-vous plutôt touriste, habitué, acharné ou pro?

Laissez-moi un commentaire directement sur le blog pour le plaisir d’échanger toutes et tous ensemble.

Et surtout, … n’oubliez pas d’être heureux / heureuse 🤗

Hélène

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