Hélène et John en plongée à Némo33

NEMO 33 : le projet fou de John

Lorsque j’ai décidé d’écrire une série d’articles sur les personnes qui faisaient de leurs rêves de plongeurs tout ou partie de leurs vies, je suis bien évidemment aller écouter la passionnante histoire de l’impressionnant projet de John Beernaerts. Le génial concepteur de NEMO 33

Qui connait John ?

Créateur du projet NEMO 33, ami de longue date de Didier (mon binôme dans la vie et en plongée), je l’avais déjà rencontré à quelques reprises. J’avais alors été surprise par le personnage. Parce qu’il faut bien le dire, John est un personnage qui étonne.

En plongée, il est des destins surprenants dans la ténacité et la constance. Celui de John Beernaerts en fait certainement partie. Et le vôtre ?

La plongée sous-marine : premiers contacts

Depuis tout petit, John rêve de faire de la plongée.

Baigné par les documentaires du commandant Cousteau qu’il regardait en cachette, John trouve toutes les occasions pour s’immerger sous l’eau, pour faire des apnées dans la piscine, …

Pourtant, respectant l’interdiction posée par son père de commencer plus tôt, il devra attendre ses 16 ans pour connaitre enfin les joies de la découverte des fonds marins. C’est en Sardaigne, lors de vacances au Club Mediterannée, qu’il effectuera enfin ses premières immersions dans le grand bleu.

Après huit années d’attentes, la passion du monde de la plongée sera instantanée et ne le quittera plus.

En 1978, mordu de plongée, il participe à la création du club pour les étudiants de l’ULB (Université Libre de Bruxelles) où il poursuit ses études de polytechnicien.

Son service militaire effectué, alors qu’il a étudié la géotechnique et face à la pénurie d’emploi dans ce secteur, il se retrouve engagé dans le secteur automobile où il vivra ses premières expériences professionnelles… quatre années durant.

Quand John décide de vivre son rêve

Un peu avant 30 ans, John Beernaerts n’en peut plus de sa vie toute tracée et décide de laisser tomber son boulot de jeune cadre dynamique pour s’envoler direction la Guadeloupe dans l’idée de réaliser (enfin) son rêve de devenir moniteur de plongée.

Il troque alors l’attaché case et la cravate contre du matériel de plongée sous-marine. « C’est là que ma vraie vie a commencée », dit-il avec sourire.

Son brevet de moniteur de plongée français en poche, il revient en Belgique et enchaine les boulots d’indépendant avec une constance :

« Le job devait me passionner »_ John Beernaerts

Dans le boulot comme dans la plongée, John se laisse guider par la passion. Aussi, parallèlement à son job, il remet une école de plongée sur pied.

« Nous étions le seul club belge délivrant des brevets français et belges » dit-il.

Pour lui, cela a du sens car il observe qu’à cette époque de nombreux plongeurs belges profitent de leurs vacances pour plonger en France. John continue son implication dans ce club associatif plusieurs années jusqu’au début de son incroyable projet.

L’idée du projet fou d’un passionné de plongée

Curieux de comprendre ce qui se fait dans les différents organismes présents dans le monde de la plongée, John va voir ce qu’il s’y fait en passant des niveaux de moniteurs dans plusieurs d’entre elles (NAUI, PADI, SSI, CMAS, FFESSM, ADIP, DAN). Ceci dans l’idée de tirer de l’info et de comprendre ce qu’il y a de mieux dans chacune d’elles.

A 36 ans, avec une bonne expérience de la réalité du milieu de la plongée et de larges connaissances, John Beernaerts rêve son projet unique en plongée sous-marine : un projet qui relierait ses compétences d’ingénieur civil et sa passion pour la plongée.

La perspective de créer NEMO 33 le passionne et il se lance alors dans les premières esquisses du projet.

© John Beernaerts

Naissance de Némo 33 : une piscine tout en profondeur !

Si les premiers croquis de NEMO 33 seront réalisés en novembre 1996, il faudra cependant attendre début 2000 pour la pose des premières pierres et mai 2004 pour l’ouverture de cette impressionnante piscine située à Uccle.

Le processus est extrêmement long car, à l’époque, un autre projet dans le monde de la plongée à Bruxelles se révèle être un échec et les banques se montrent dès lors frileuses pour l’obtention d’un prêt pour ce centre de plongée particulier.

Pour réussir à convaincre les financiers, John leur propose de ne pas se payer tant que l’affaire ne sera pas rentable. « Ce sera ma part de risque » leur précise-t-il

Il fait le pari risqué que le projet serait rentable, vit sur ses économies, réduit drastiquement son train de vie et, quelques années plus tard, rembourse entièrement les investisseurs, car une banque, au vu du succès rencontré, accepte alors de financer l’entièreté du projet.

« NEMO 33 est mon premier bébé et je voulais qu’il grandisse bien. Je me suis privé de tout, j’ai travaillé dur pendant ces années » me confie-t-il.

Un travail de titan

A l’ouverture de NEMO 33, John raconte qu’il faisait des semaines de 100h de travail : tenir la caisse, monter faire les briefings, redescendre faire la caisse, effectuer parfois une plongée entre les différents temps d’accueil, remplir toutes les tâches administratives, etc.

C’était une période qu’il définit de «période héroïque». Période où John a du faire preuve de beaucoup de courage, de ténacité et de confiance en son projet.

« NEMO 33 c’est le projet de ma vie jusqu’à présent » _ John Beernaerts

Et on ne peut s’empêcher de sourire à ses dires quand on sait que John a entièrement conçu, dessiné, construit et géré NEMO 33 depuis son origine, réduisant de ce fait les coûts de construction de ce centre de plongée pas comme les autres.

Vous avez dit NEMO 33 ?

Difficile de ne pas connaitre NEMO 33 quand on évolue dans le monde de la plongée. Ce fut la piscine la plus profonde au monde pendant une dizaine d’années.

NEMO 33 est un espace aquatique profond de 33 mètres de profondeur. Il propose différentes zones d’évolution. Et donc accessible aux plongeurs et plongeuses de tous niveaux. Et pour couronner le tout, une ouverture tous les jours de l’année.

Mais aussi une eau de source limpide à près de 33°C. Et du matériel compris dans le prix (hors palmes, masques et ordinateurs). Ce qui permet d’arriver léger. Mais on repart parfois un peu plus lourd car il est difficile de résister à l’excellent restaurant thaï de NEMO 33

Un endroit où il est clairement agréable d’aller tremper ses palmes. Lorsqu’on débute la plongée. Pour refaire une plongée de réadaptation. Aussi pour plonger quand les conditions météos sont désastreuses. Ou pour se relaxer après une semaine de boulot, …

Du côté des spécificités, il faut noter les points d’ancrage permettant de mettre des bouées pour l’apnée. Un passage avec des cloches d’air où l’on peut se parler. Ou encore les fosses contiguës. En effet, une autre fosse extérieure celle-là va bientôt voir le jour.

Le restaurant de Nemo 33 : menu hyper fun au prix sympa près d’un bassin incroyable

La fosse de plongée de Nemo 33 n’est pas juste une piscine, non.

C’est également un restaurant d’inspiration thaïlandaise qui propose des menus variés et délicieux (si, il faut le dire) à des prix tout à fait abordables. 

Pour les amateurs, le resto propose des cocktails aux noms évocateurs: oxygène, trimix…

Pour encore plus de fun, le restaurant à des fenêtres disposées telles des fenêtres-hublots vers cette immense fosse.
Que du bonheur !

Nemo 33 Genève : fosse et resto

John n’est pas du genre à s’arrêter sur un seul projet. Aujourd’hui, il a racheté une fosse près de Genève (Nemo 33 Genève) où de nombreux plongeurs et apnéistes s’entrainent toute l’année près des grands lacs alpins.

Là aussi, un restaurant d’inspiration asiatique régale des papilles des amateurs.

Evolution du projet : magasins, apnée, cours et autres projets

A l’ouverture de NEMO 33, cinq personnes faisaient tourner la boîte. Aujourd’hui ce sont quelques 35 personnes qui travaillent à l’évolution du projet ! Une belle évolution.

Pour rendre le business viable et permettre à des milliers de plongeurs et plongeuses de profiter de cet environnement exceptionnel, John met rapidement en place des activités connexes. Fitness, aqua bike, cours de natation, événementiel, magasin de plongée… Qui font vivre l’entreprise.

Mais il a également redonné vie à la carrière de Scoufflény

Nemo 33 Genève

John n’est pas du genre à s’arrêter sur un seul projet. Aujourd’hui, il a racheté une fosse près de Genève (Nemo 33 Genève) où de nombreux plongeurs et apnéistes s’entrainent toute l’année près des grands lacs alpins. Mais il a également redonné vie à la carrière de Scoufflény. 

Impact de NEMO 33 sur la vie de John

Pendant quelques années John a vécu un peu comme un hermite.

Cela avant de déléguer à d’autres une partie des tâches. Et de pouvoir alors se dégager du temps notamment avec ses deux jeunes enfants, déjà passionnés de plongée. Même s’ils se limitent actuellement à venir profiter de l’eau chaude de la piscine en restant proche de la surface.

Bien qu’aujourd’hui il reste (au moins par l’esprit), 7 jours sur 7 à NEMO 33, John le vit non pas comme une contrainte mais comme un plaisir. Lui qui a toujours voulu changer le paradigme boulot = travail = pénible.

Comme quand on s’amuse, on ne compte pas ses heures, John a choisi de vivre son travail comme un plaisir.

La fosse de Nemo 33 permet de se détendre et de s'amuser dans de l'eau chaude

Les points positifs …

Positivement, John est convaincu que son projet a amélioré la sécurité des plongeurs et plongeuses. Cela en permettant un apprentissage dans des bonnes conditions. Avant de s’immerger dans des milieux plus hostiles comme le sont les plans d’eau du Nord de l’Europe.

Il se félicite aussi d’avoir créé 35 jobs. Ce qui est une belle réalisation pour une entreprise. Mais aussi une sacrée responsabilité en termes de gestion.

En effet, cela signifie pour John de nourrir 35 familles. Pas question dès lors d’imaginer de faire des coupes dans le personnel sans raison valable. Chaque embauche doit être envisagée sur le long terme.

Il relève également que NEMO 33 est aujourd’hui connu dans le monde entier. Les plongeurs et plongeuses n’hésitent pas à venir de loin (très loin parfois) pour profiter de cet environnement unique.

La piscine de NEMO 33 est un beau succès. John la qualifie lui-même comme étant la Rolls des piscines pour les plongeurs. Mais ce que John aime le plus dans son métier, c’est très certainement la création

« Partir d’une page blanche et tout créer » _ John Beernaerts

et négatifs du projet NEMO 33

Du côté négatif, John est très clair. il déteste l’administration qu’il considère comme « un mal qui paralyse les initiatives et affaiblissent nos sociétés occidentales ».

Il a horreur des textes, lois et autres règlements, qui empêchent selon lui la création d’emploi. Mais qui étouffent aussi la créativité des gens.

« Nous sommes dans le triomphe du bien pensant mal pensé » dit-il.

Il faut dire que John est ce que l’on appelle un esprit créatif. Discuter avec lui équivaut à être capable de voir surgir, d’entendre et de comprendre 1000 idées à la minute

Très clairement si John adore son travail il rêve d’un monde avec moins de règles qu’il considère comme « idiotes et inhibitrices de création ».

La fosse de Nemo 33 à -33 mètres de profondeur

Des projets ?

John a des projets plein la tête.

Outre l’amélioration de la signalétique du lieu et de l’agrandissement des bureaux, 20 chambres vont être construites à l’avant du bâtiment.

Cela, pour permettre aux plongeurs et plongeuses de se loger le temps d’une escapade. De profiter du lieu durant une formation. Ou juste pour le plaisir d’allier plongée et restaurant sans les inconvénients d’un retour en voiture.

Mais le grand projet en Belgique qui retient toute l’attention de John actuellement est la construction d’une carrière artificielle d’apprentissage de la plongée qui devrait être fonctionnelle dans le courant de l’année 2018.

Un bassin extérieur qui permettra la finalisation de tous les brevets du débutant au professionnel. Cela, toute l’année, 365 jours par an.

De plus, il donnera l’avantage à une solution d’écolage très pratique à toutes les filières de formation de plongée.

Concept nouveau, cette carrière d’apprentissage aura un volume suffisant pour effectuer les exercices nécessaires. Elle proposera aussi des profondeurs adaptées à chaque niveau de plongée.

… pour des améliorations

L’objectif est clairement d’améliorer les conditions d’apprentissage. Non pas d’en faire un lieu de découvertes comme c’est le cas pour les plongées en carrières dans le pays ou en mer.

Travaux de construction e la fosse extérieure de Nemo 33

Sensible à l’environnement depuis longtemps, dès la construction de NEMO 33, John veut laisser vivre sa carrière sans produit chimique. Mais avec des solutions en amont pour avoir une eau de qualité qui verra la vie s’installer progressivement.

D’autre part, John est engagé dans la restauration d’un lieu de loisir historique de sa région natale. L’idée est de lui redonner un lustre qu’il avait à l’époque, mais ça, c’est une autre histoire.

Spot de plongée préféré

Si on l’interroge sur son spot de plongée préféré, John a bien du mal à répondre. Il faut dire qu’il a beaucoup voyagé et vu de nombreux spots extraordinaires.

Cependant, il retient les plongées de nuit particulières à Hawaï avec les raies Mantas qui profitent des faisceaux lumineux pour manger le plancton.

Quelle évolution de la plongée selon lui ?

Lorsque je lui pose la question de son avis sur l’évolution de la plongée dans les années à venir, John me répond qu’il pense que les systèmes fédéraux vont continuer à souffrir.

Cela car il y a, selon lui, une pénurie de bénévoles et de plus en plus d’exigences de la part des participants à l’apprentissage de la plongée.

Il y a une trentaine d’années, il y avait plus de bénévoles prêts à consacrer leur temps à transmettre leur amour de la plongée aux autres. Et d’autre part, les élèves avaient plus de reconnaissance.

Il lui semble qu’il y a moins de rencontre entre ces deux pôles.

En contrepartie des systèmes « professionnels » semblent avoir plus de succès aujourd’hui.

Est-ce parce qu’ils répondent de manière plus adéquate aux attentes des clients qui sont prêts à payer un prix en échange d’un service répondant à leurs exigences de qualité où parce que les structures commerciales correspondent plus à une réalité de « consommation » de loisir ?

Les clients testant une année la plongée, une autre l’équitation, une autre le parachutisme, … Sans qu’il n’y ait de réelle naissance de passion.

Selon John, le marché de la plongée évolue. Il est nécessaire de fonctionner avec des outils adaptés, professionnels, sécurisants et capables de s’adapter à l’évolution du monde du loisir en général. Mais également aux habitudes des nouveaux consommateurs.

A-t-il vu des changements ?

Outre ses connaissances du monde de la plongée, John a acquis, au travers du projet de NEMO 33, une expérience hors du commun qui le fait appeler dans le monde entier comme spécialiste de ce type d’infrastructure.

« Le revers de la médaille est que, bien sûr, quand on se lance dans un projet de grande ampleur, il faut s’attendre à être soumis aux critiques et ne pas se laisser casser dans sa motivation » _ John Beernaerts

En ce qui concerne John, la rencontre d’une tradition du bénévolat dans le monde de la plongée et le business d’un projet de l’ampleur de NEMO 33 n’est pas sans laisser des traces.

Les remarques lui disant qu’il « fait du pognon », il dit les avoir entendues.

Mais que faire quand on est à la tête d’un centre de plongée d’une telle ampleur qui a coûté des millions ? Un projet qui permet à 35 personnes de se nourrir ? Peut-on se permettre de faire du bénévolat ?

John Beernaerts, concepteur et propriétaire de Nemo 33
© John Beernaerts

Anecdotes NEMO 33 : le saviez-vous ?

Le client s’étant déplacé de la destination la plus éloignée pour venir s’immerger à NEMO 33 et y faire son baptème de plongée, est venu…  de l’île de Pâques ! Le client ayant fait le plus de plongée à NEMO 33 a totalisé plus de 700 plongées !

Retraité, ce client ayant repéré un aspect particulier de Némo 33 vient chaque semaine se faire plaisir pour une plongée en eau chaude profitant du côté relaxation, un peu comme une séance de yoga hebdomadaire.

Lancer des projets dans le monde de la plongée en 2017, est-ce encore possible ?

Si le personnage de John étonne, surprend et ne laisse certainement pas insensible, c’est sa tenacité, sa passion pour la plongée, son sens du management et sa créativité que je retiendrai comme facteurs de réussite de son formidable projet.

Là où certains diront peut-être que John a eu de la chance, moi je vois l’audace et le courage de quitter la zone de confort qu’offre un boulot alimentaire pour partir à la poursuite de ses rêves.

La plongée loisir en mode associatif lui semble en perte de vitesse.

Pour les jeunes (ou moins jeunes) qui voudraient s’expatrier pour lancer un business de plongée, John pense qu’il existe, tout autour du monde, des opportunités de mettre en avant leurs compétences techniques, managériales,… apprises lors de leurs études.

Mais cela ne pourra pas se faire sans courage, sans ténacité, sans croyance qu’il est possible d’y arriver, sans mobilisation de toutes les ressources, sans capacité de ne pas se laisser casser par les remarques non constructives et sans confiance en son propre projet.

Et vous, allez-vous tenter l’aventure de démarrer votre propre projet de plongée ?

John et Helene Adam dans la fosse de plongée de Nemo 33

NEMO 33 : la fosse de plongée made in Belgium aux portes de Bruxelles

La fosse incroyable de NEMO 33 se trouve à une adresse évocatrice puisqu’elle est située au 333 (tiens donc) rue de Stalle à Uccle en région bruxelloise. Le parking donne juste sur le rond-point. Super facile d’accès.

Est-ce que je vais revenir bientôt au site de la piscine de NEMO 33 à Uccle faire des photos  ?

Bien sûr, je reviendrai bientôt à NEMO 33 faire de photos ou juste prendre du plaisir.

Car, entre deux mots, John me confie que bientôt il envisage de mettre en place deux nouveaux projets en relation avec la plongée, mais je n’aurai pas d’indices sur leurs objets car à l’heure actuelle, cela reste encore confidentiel

Affaire à suivre donc…

En attendant, John, Didier et moi-même profitons de l’instant pour nous amuser ensemble dans cet incroyable espace indoor de plongée.

N’hésitez pas à découvrir toutes les infos sur NEMO 33 en suivant ce lien

Vous avez un projet dans le monde de la plongée ? Vous connaissez NEMO 33 ? Dites nous tout en postant un commentaire ci dessous

… ça me fera vraiment plaisir de découvrir tout ce que la plongée vous apporte

Bonnes bulles et n’oubliez pas d’être heureux/ heureuse

Hélène

Si vous avez vous aussi envie de mettre en lumière l’action que vous menez, n’hésitez pas à me contacter via le formulaire sur la page « VOUS »

Cet article est totalement indépendant de la société NEMO 33. Je n’ai reçu aucune compensation de la part de John Beernaerts en échange de sa rédaction. Je teste par plaisir de découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles expériences. N’hésitez pas à me contacter via la page VOUS si vous avez un projet que vous souhaitez mettre en lumière. Je me ferai un plaisir de le découvrir dans la mesure de mes possibilités.